Objets connectés pour chiens et chats : de vrais outils de santé
Les objets connectés pour chiens et chats se sont démocratisés et sont aujourd’hui régulièrement utilisés par les détenteurs. Certains d’entre eux sont de véritables outils de santé et recueillent des données utiles au vétérinaire.
Les objets connectés pour chiens et chats sont devenus, pour certains, de véritables outils de surveillance de la santé des individus.
Leur niveau de technicité et de performance ne cesse de croître et certains de ces objets sont même spécifiquement destinés aux vétérinaires et utilisables dans le cadre de leur exercice.
Si on met de côté le transpondeur électronique d’identification, un matériel miniature implanté sous la peau du chien qui permet de l’identifier en lui attribuant un numéro d’identification unique et infalsifiable, les objets connectés dédiés aux chiens et aux chats sont apparus il y a une dizaine d’années et en pleine évolution depuis.
Les objets plébiscités par les détenteurs sont-ils différents chez le chien et chez le chat ?
Chez le chien, les plus vendus sont les colliers GPS qui permettent d’accéder en temps réel à la localisation géographique de l’animal et sont utiles lors des promenades en liberté notamment. Initialement, ils étaient réservés aux chiens de chasse mais sont aujourd’hui utilisés par de nombreux détenteurs. D’autant que leurs fonctionnalités se sont enrichies et que ces colliers ont été augmentés et sont devenus aussi des trackers d’activité.
Miniaturisation des dispositifs
Cette nouvelle fonctionnalité leur permet de détecter un temps de sommeil anormalement réduit ou augmenté, une perte d’activité, voire même un animal qui se gratte davantage ou vocalise plus !
Constater une diminution brutale de l’activité de son chien peut être utile pour motiver une consultation chez le vétérinaire.
La miniaturisation des dispositifs a rendu aussi ces colliers disponibles pour le chat et certains fabricants leur proposent une ligne dédiée. Là encore, les données biométriques peuvent être utilisés dans le cadre d’un suivi de santé.
Chez le chat, le leader des objets connectés est le bac à litière connecté dont il existe déjà plusieurs modèles disponibles. Certains de ces appareils sont même capables de lire la puce d’identification du chat pour fournir des données relatives à un individu donné quand le foyer héberge plusieurs chats.
Ces bacs à litière connectés permettent de mettre en évidence la présence de sang ou de calculs dans les urines jouant le rôle de dispositif d’alerte médical.
Les fontaines à eau et distributeur d’alimentation connectés proposent la même option de reconnaissance de puce électronique ce qui permet la distribution de rations différentes quand plusieurs animaux l’utilisent.
Les objets connectés sont-ils utiles pour la gestion quotidienne de l’animal ?
Le monde des objets connectés s’est peu à peu enrichi avec des jouets connectés, des caméras embarquées, etc. S’ils sont ludiques à l’origine, ils peuvent vite se révéler être des aides utiles dans la gestion au quotidien de l’animal, notamment pour occuper les individus laissés seuls à la maison en l’absence de leurs maîtres.
À noter que l’évolution porte même sur la puce électronique d’identification puisque des sociétés proposent aujourd’hui des puces d’identification couplées à des capteurs de températures (Bio-Thermo ND).
Dans le domaine numérique, l’évolution technologique est constante et rapide. En médecine humaine, les dernières fonctionnalités d’intelligences artificielles permettent par exemple d’établir un certain nombre de paramètres biologiques (fréquence cardiaque, pression artérielle…) à partir d’un simple selfie. Des sociétés étrangères proposent déjà des « reconnaissances faciales » d’animaux sur ce principe (empreinte de truffe pour le chien, photo de face pour le chat).
À côté des objets connectés au sens strict, on trouve aussi de plus en plus de services connectés au bénéfice de la santé des animaux. La télémédecine, entre un vétérinaire et un détenteur, a été expérimentée lors des confinements imposés par le Covid, entre dans ce cadre. Cette modalité d’exercice qui s’affranchit d’une consultation physique est déjà en vigueur entre deux vétérinaires dans le cadre de la télé-expertise, entre un vétérinaire généraliste et un vétérinaire spécialiste par exemple.
Les détenteurs sont globalement favorables à ces évolutions digitales, comme le montrent les différentes études sur le sujet.
La santé étant indissociable du bien-être animal, les objets connectés investissent également ce secteur et on trouve désormais sur le marché des jouets connectés, des robots permettant d’interagir à distance avec son animal, autant de dispositif de nature à prévenir l’ennui et la prise de poids qui guettent les animaux sédentaires.